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L’eau de mer constitue la matrice de la vie sur terre et ses bienfaits sur notre corps sont nombreux.
Elle nous revitalise avec ses sels minéraux essentiels à notre organisme (potassium, magnésium, sodium…). Un bain d’eau de mer renouvelle au boit de quinze minutes de façon naturelle les cellules du corps. Son calcium aide aussi à la consolidation osseuse et peur réparer une fracture plus rapidement.
Elle sublime notre peau avec son sel exfoliant qui gomme nos cellules mortes, mais aussi par ses effets positifs grâce au zinc et au magnésium qu’elle contient, sur l’acné par exemple. L’eau salée stimule aussi la circulation lymphatique.
Elle nous aide à mieux respirer. Son effet décongestionnant des voies respiratoires est bien connu. Sans compter son effet apaisant et déstressant, mentalement et physiquement, grâce à l’iode qui contribue au bon équilibre de la diffusion d’hormones et à la bonne répartition de l’énergie, et grâce aux oligo-éléments. L’eau de mer calme nos tensions nerveuses et musculaires.
L’eau de mer et l’air marin reboostent le moral et notre capital santé. Polluer nos mers et nos océans c’est polluer directement notre vitalité.
Invisibles mais redoutables pour la vie sous-marine : les ondes sonores provoquent des dégâts irréversibles et souvent mortels sur les cétacés.
Les sons émis par les activités humaines (trafic maritime, sonars militaires, prospection sismique sous-marine, chantiers offshores etc) perturbent le rythme naturel des cétacés et mettent leur vie en danger selon l’intensité du son propagé et la durée d’exposition.
Communication troublée entre les mammifères, fuite, panique, abandon de zones d’alimentation ou de reproduction : les conséquences de ces ondes sont variées et dangereuses pour la survie des espèces.
Une surdité prolongée ou permanente engage le pronostic vital d’un cétacé qui utilise l’écholocation pour vivre en milieu marin. Les clics d’un dauphin lui permettent de calculer l’emplacement d’un objet, d’une menace ou d’une proie jusqu’à 200 mètres. La pollution sonore émise par les activités humaines dans l’océan interfère directement avec les ondes de ce calcul et handicape l’animal.
Des groupes de dauphins et de baleines peuvent s’éloigner de sonars puissants
Les récifs coralliens n’occupent que 0,2% des océans. Pourtant il s’agit de la plus grande colonie d’êtres vivants de la planète, et de la seule qui puisse être admirée à l’oeil nu depuis l’espace !
Maillon essentiel de l’équilibre biologique des océans, ils sont également indispensables à l’être humain. Ils protègent plus de 150 000 kilomètres de côtes dans plus de 100 pays et territoires en formant une barrière naturelle, absorbant l’énergie des vagues et contribuant à la réduction de l’érosion des côtes.
Ainsi dans le monde, 500 millions de personnes dépendent directement des coraux ! Malheureusement, selon un dernier rapport, le GIEC (Groupe Intergouvernemental sur l’Évolution du Climat) prédit une disparition presque totale des coraux dans les eaux tropicales d’ici à 2050. La pollution aux pesticides, aux hydrocarbures, l’acidification des océans et la hausse continue des températures asphyxient les récifs coralliens.
Aujourd’hui, plus de 20% des récifs ont déjà été définitivement détruits.
Plus de 8 millions de tonnes de plastique sont déversées chaque année dans les océans et environ 20% de ces déchets sont acheminés par les rivières.
Parmi ces déchets plastiques, les microplastiques sont des débris dont la taille est comprise entre 0,3 et 5 millimètres.
#% des déchets déversés dans les milieux marins se trouvent à la surface sous forme de microplastiques, le reste est majoritairement au fond des océans.
Impact sur les écosystèmes marins et humains
Tortues, oiseaux, poissons et coraux peuvent mourir par suffocation ou étranglement. Les débris plastiques ingérés s’accumulent dans le système digestif et peuvent être transférés dans les tissus. Les produits chimiques contenus dans ces plastiques ont des conséquences potentielles sur la croissance et la reproduction des espèces.
Les impacts sur la santé humaine sont encore méconnus même si la présence de microplastiques dans les fruits de mer a été démontrée ainsi que celles des micro et nanoplastiques (de 1 à 999 nm) dans l’air que nous respirons.
(Source CNRS)
ALERTE
Parce que chaque geste du quotidien compte pour protéger notre écosystème marin !
Les orques, les dauphins et autres cétacés en captivité dans les parcs aquatiques et delphinariums subissent un emprisonnement contraire à leurs besoins naturels.
Au lieu de vivre et nager en groupe une centaine de kilomètres par jour dans les océans, ces cétacés tournent en rond dans des bassins, soit, à taille humaine, l’équivalent d’une baignoire.
Leur souffrance en captivité est à la fois physique et psychologique. Le principal organe sensoriel des cétacés est l’ouïe : dans les bassins, les échos de leurs propres sonars rebondissent sur les parois, ce qui entraîne des troubles du comportement très graves et mortels. Cette captivité engendre stress, perte de poids, ulcère à l’estomac, vulnérabilité aux infections et maladies, mort prématurée, suicide…
Acheter un biller pour un delphinarium pour quelques minutes de divertissement en famille, c’est contribuer à la torture et à la mort des dauphins et cétacés enfermés dans ces parcs.
On recense dans le monde 3603 cétacés en captivité dont 3029 dauphins pour divertir le public.
(chiffres : World Animal Protection – WAP)
Pêcher une espèce plus vite qu’elle ne peut se reproduire ou se maintenir la menace directement d’extinction, bouleverse les écosystèmes marins et les chaînes alimentaires. On estime qu’un tiers des effectifs de poissons sont en situation de surpêche voire même 93% en mer Méditerranée.
Deux tiers des 500 espèces mondiales de requins sont menacées par la surpêche ainsi que les raies Manta, les marlins ou encore les espadons. Le thon rouge diminué de plus de 80% n’a toujours pas retrouvé son équilibre de population. Au large des côtes françaises, malgré des efforts de pêche durable, le cabillaud et le merlan sont menacés d’effondrement.
La pêche illégale mondiale ainsi que certaines méthodes de pêche comme les chaluts, la palangre (une ligne avec des milliers d’hameçons) qui piègent accidentellement toutes les espèces, tortues marines, dauphins ou requins, participent à une destruction massive de l’équilibre des fonds marins. Sans oublier les filets fantômes dérivants (filets volontairement abandonnés, coupés ou perdus, et non dénoncés) qui tuent sans distinction des espèces désormais menacées d’extinction.
RECORD
178,5 millions de tonnes d’espèces retirées des océans en pêche sauvage et en aquaculture en 2018 (rapport de la FAO L’ORganisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture).
ESTIMATION
26 millions de tonnes de captures supplémentaires en pêche illégale mondiale par an.
Victimes du réchauffement, des pollutions sonores, des plastiques, de la surpêche, de la pêche illégale, et autres intrusions de l’homme dans leur écosystème, la faune et la flore sous-marines, baromètres d’une planète qui se porte bien, sont menacés.
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